
TRIP D'ENFER
Virginie Despentes a secoué
G.S
Baise-moi de Virginie Despentes, éditions J’ai Lu
music.culture.interviews
G.S
Baise-moi de Virginie Despentes, éditions J’ai Lu
Il y a quelques mois, en arrivant sur la petite scène à peine éclairée de
Géraldine Sarratia, in Les Inrocks, juin 2008
Après deux jours passés à suivre le festival Transamériques de danse et théâtre contemporaine illuminé par la prestation de l’immense Louise Lecavalier dans Is you me une pièce de benoit Lachambre, je me prépare donc à me lancer dans quatre jours de Mutek. Ce festival, qui fête sa neuvième édition, et mêle chaque année esprit de découverte, goût de l’expérimental et têtes d’affiches, fait partie avec Sonar des plus importants et pointus au monde en matière de musique électronique. Pourtant Mutek a connu de grosses difficultés il y a deux ans, montrant à quel point il est difficile d’installer un événement « électronique » durable en Amérique du Nord où la culture « clubbing » à l’européenne n’existe pas à proprement parler. Vous trouverez peu de véritables clubs à Montréal, davantage des salles de concerts reconverties pour l’occasion. Pas la peine non plus de se mettre en tête de danser jusqu’au bout de la nuit ou de viser l’after, les clubs fermant leurs portes à trois heures du matin. Fort de nouvelles subventions donc, et d’une programmation plus éclectique et moins « nerd » et « laptop », l’édition 2008 s’annonce des plus excitantes avec en autres Modeselektor, Sleeparchive, les excellents The Field, Carl Craig, le petit chouchou du moment Danton Eeprom, Kid Koala, ou encore Chloé, qui présentera pour une des premières fois le live de son album The Waiting Room.
Mutek propose également quelques débats sur la distribution digitale, les problématiques des festivals ou les avancées technologiques ainsi que quelques expositions. En zonant au cocktail d’inauguration, je suis ainsi tombée sur une expo retraçant l’histoire de SONDE, un des groupes mythiques electro-acoustique de la scène montréalaise de la fin des années 70, début des années 80( le groupe fut actif de 1976 à 1986). Fondé par Charles Mestral, il se composait de huits musiciens (Andrew Culver, Pierre Dostie, Chris Howard, Robin Minard, Michael O’Neil, Linda Pavelka) et fut un des rares groupes québécois d’intervention musicale à adopter dans sa pratique une approche transdisciplinaire, mêlant art visuel, installation, performance… En plus de proposer des extraits de leur musique, cosmique, bruitiste et totalement barrée, l’exposition présentait quelques uns des incroyables instruments et structures sonores construits par le groupe, telle cette fontaine sonore composée de tubes et de cuves d’acier. (on peut écouter des extraits sur www.electrocd.com/)
Mais ce mercredi, ce sont les légendes de Détroit Interstellar Fugitives du collectif Underground Resistance qui donnèrent réellement le coup d’envoi de Mutek, succédant au duo local de house tendance eighties Heart & Soul, qui avait eu le bon goût de se produire le visage masqué d’un bandana, en hommage à leurs prestigieux aînés. Au début des années 90, les membres d’Ur, qui appelaient à la révolte et au renversement du système en place qui opprimait la communauté noire, se produisaient à visage couvert, le plus souvent cagoulé. Une révolte qui semble intacte, quinze ans plus tard quand les cinq membres du crew montent sur la petite scène du SAT, maintenue dans une obscurité presque totale. Pendant que Mad Mike, la casquette vissée sur la tête à son habitude, reste à l’arrière, semblant protéger une ligne invisible, l’athlétique chanteur occupe l’espace d’une manière très frontale. Massif, impressionnant, coiffé d’un béret militaire, il ponctue son chant d’une gestuelle mêlant mouvements de boxe et danse tribale. « Le chaos n’est pas le désordre. Le chaos est la liberté », dit–il se lançant dans Chaos and Order, titre manifeste du crew qui s’étire sur cinq bonnes minutes. Sur les écrans derrière le groupe sont projetées des images de danseurs africains en tenue guerrière avec masques et sagaie, des cartes de la Zulu Nation, des armes. Un titre plus rapide enchaine « Je veux que tout le monde danse », ordonne-t-il. A vos ordres semble répondre la salle, déchaînée, qui savoure chaque instant de cette techno minimale urbaine et industrielle, qui quinze ans après, n’a pas pris une ride.
Jeudi 29 mai
Le fait que Mutek ne soit composé que par des lives électroniques (pas de DJ set) confère à ce festival une réelle singularité et une atmosphère unique. Peut être parfois moins festive (quoique), mais de bout en bout passionnante et riche en découvertes. Ce soir, je choisis d’aller assister à Visions, un programme qui travaille sur la relation son / image. Au Théâtre du Nouveau Monde trois ou quatre artistes se succèdent chaque soir. le live électronique comportant la projections de visuels est un exercice qui peut s’avérer casse gueule et ce pour de multiples raisons : musique pas à la hauteur, images dont on ne perçoit pas la cohérence etc.. Nokami & Sans Soleil, projet d’Eric Filion et Michael Trommer qui présentaient Semiosis en fut un peu l’illlustration. Peu captivé pare la musique très ambiant et dénuée de prise de risque, on eut du mal à saisir où voulait en venir leurs images, fourre-tout stylistique. Beaucoup plus cohérente et flippante fut la performance de Freida Abtan, un jeune artiste, vidéaste canadienne aux cheveux bleus et aux faux airs de Lydia Lunch. Très figurative, mettant en scène des personnages semblant sorti de peintures baroques, sa pièce The Hands of The Dancer convoque un univers puissant et dérangeant. A suivre. Le temps de remonter un peu la rue Saint Catherine, de prendre le boulevard saint Laurent et nous voilà à la petite salle SAT. Debout face à des vieux tournes disques bricolés et peints en couleur, le canadien Martin Tréteault présente pour la première fois Artificial Process. Expérimentant le son produit par le contact des différentes matières avec le diamant, , qui joue à un volume proche de l’insoutenable, produit des textures, frottements, scratches.. Trop punk, trop fort, la pièce se vide peu à peu.
Vendredi 30 mai11 h du matin. Direction Radio Canada. L’émission Bande à Part, petit joyau alternatif et déconneur dans l’imposante et tradi radio nationale, enregistre da dernière émission de la saison. Best of des meilleures moments, elle accueille aussi aujourd’hui des lives d’artistes électroniques invités par Mutek. Les studios sont superbes, au quinzième étage avec une vue imprenable sur le fleuve Saint Laurent.
C’est Jeremy P. Caufield, Canadien installé depuis plusieurs années à Berlin qui s’y colle en premier. (PHOTO) A mi-chemin entre le live et le set DJ (il mixe sur Serato et intercale des morceaux de sa propre production), sa performance sent bon les after berlinoises : ultra rythmée et minimale. Chloé enchaîne, donnant un léger avant-goût de sa performance du 31 au Métropolis. Commençant par le morceau d’introduction de son album The Waiting Room, elle construit un live hypnotique, tout en lenteur qui gagne le cerveau petit à petit à mesure que le tempo augmente. Reliftée en version club, It’s Sunday et sa rythmique lancinante commence à sérieusement faire de dégâts sur les parois intérieures du crâne. L’après midi se poursuit sur le boulevard Saint Laurent.J’accompagne Chloé (PHOTO) au magasin Moog, qui déborde de claviers et a de quoi rendre n’importe quel producteur de musique électronique cinglé. 22 h Métropolis Première grosse soirée du Mutek dans cette belle et grande salle qui communique avec le Savoy, une salle à la plus petite capacité située au premier étage. Kid Koala, petit prodige local (il mixe à trois platines) débute son set avec la classique et mélancolique Old River, qu’Almodovar a remis au goût du jour dans son film « La mauvaise éducation », puis enchaîne avec des riffs de grosses guitares qui tâchent. Virtuose mais sacrément ennuyeux. Mieux vaut se diriger au Savoy, complètement électrisé par la performance de Dave Aju. L’Américain signé chez Circus Company met littéralement le dance-floor en ébullition avec ses tracks de minimale survitaminée, propulsée par des basses puissantes et constantes. Elégant avec sa casquette de petit monsieur et ses fines lunettes, Aju dégage une énergie qui semble sans limite et rappelle celle dégagée par le Français Ark il y a quelques années.
Samedi 31 mai
A peine remise de l’excellente prestation de Modeselekotor associés aux VJ berlinois Pfinfanderei, voilà qu’il faut déjà affronter le line up prometteur et gargantuesque du samedi soir. Faute de pluie le pique-nique electronique prévu l’après-midi (avec entre autres Flying Lotus, projet du petit fils de John et Alice Coltrane) dans un des parcs de la ville s’est rabattu dans la petite salle de la Sat. Le son est excellent, les prestations de haute volée.
22 h Métropolis. Le Canadien Noah Pred est déjà derrière son laptop et balance un son puissant, qu’on s’attendrait plutôt à entendre jouer sur le coup de 2 h du mat. Chloé, qui se produit pour la première fois en live au Canada, branche son matériel, et n’hésite pas à radicalement ralentir le tempo quand elle prend la relève sur le coup de 23 H 15. « I want you », susurre-t-elle au micro, tandis que retentissent des basses lentes, déjà sexuelles. Début d’une heure de live épique, hypnotique et mental qui prend totalement possession du dancefloor, lui imprime son rythme, sa manière de bouger et de penser. Exercice difficile s’il en est, la lenteur devient un formidable atout. Jouant sur les longueurs, sur les notions d’abandon et de frustration, Chloé tient les corps parfois par un fil ténu, avant d’accélérer à nouveau le tempo ou de rétablir un pied rassurant et protecteur. Une performance de haute volée, qui devrait encore gagner en intensité dans les semaines et mois à venir.
Au Savoy, la petite salle située à l’étage du Métropolis, la soirée a également démarré en fanfare, avec d’excellents lives de Kode 9 & Space Apen du label anglais hyperdub et Quiet Village (projet parallèle de Matt Edwards de Radioslave et de Joel Martin). Arrivé le jour même par avion Matt Edward, qui doit assurer le Dj set de fin de nuit connaît d’ailleurs quelques mésaventures : son sac de disques, paumé par la compagnie, n’est toujours pas arrivé. Backstage, une poignée d’artistes lui gravent donc en urgence des tracks afin qu’il puisse assurer son set à 3 du mat.
01h 00. The Field, groupe signé chez Kompakt et auteur l’an passé du très convaincant From Here we Go Sublime, a pris possession de la grande salle. Mêlant machines et instruments analogiques (dont une super basse Hofner vintage), le trio conduit par le Suédois et moustachu Axel Willner chauffe à fond le plancher de danse du Métropolis, préparant le terrain à Danton Eeprom. Le Français, qui a également connu quelques mésaventures aériennes et failli ne jamais atteindre Montréal, s’est mis sur son trente et a grave la gnaque. Très classe en pantalon, chemise blanche et fine cravate noire, derrière sa console, le marseillais expatrié à Londres se lance dans un live totalement trippé et dantesque, à l’image de Confessions of an opium eater, un de ses meilleurs tracks à ce jour. A suivre de très très près, en attendant la sortie de son album à la rentrée.
Géraldine Sarratia
30 mai 2008
Il n’y pas vraiment de scène club aux Etats-Unis. En partie à cause des distances, du coût des transports. Les clubs sont plus petits, ils ferment plus tôt. Beaucoup d’artistes electroniques canadiens viennent vivre en Europe (Pan Tone, Konrad Black..)
Je l’ai majoritairement réalisé entre les mois de février, mars et avril 2007. Mais certains tracks remontent eux à trois ans. Je les ai retravaillées complètement en gardant certains éléments tels que la mélodie. Je crois que le premier track que j’ai composé est I need Medecine.
J’ai un petit studio dans mon appart. J’ai un ordinateur et beaucoup d’équipement analogique.
J’ai tout fait chez moi. Vers la fin, James Holden et venu passer quelques jours, pour écouter et me donner son avis. C’était précieux d’avoir quelqu’un qui porte un regard neuf et te dire « là c’est trop court, là c’est ok… ».
Je ne sais pas ! (il rit). Parfois mes chansons font références à des éléments de mon passé, des émotions comme l’indique le titre. J’ai écouté le titre, et essayé de déterminer à quoi cela me faisait penser. Et cette figure de l’Albatross est venue dans ma tête. J’avais le sentiment de quelque chose qui flottait.
Border Community : Comment les as -tu rencontrés ?
J’ai envoyé un e mail ! c’était en 2004 et je commençais à tourner en rond, à être ennuyé par ce que je faisais. J’avais la sensation de mettre engagé dans une voix et d’avoir terminé de l’explorer. Cela valait surtout pour mon projet jake Fairley avec lequel je produisais des tracks techno-rock. Je ne savais plus trop ce que je voulais faire, et écouter. J’ai commencé à travailler à de la musique plus douce. J’ai aussi découvert la musique de Nathan Fake et James Holden. Elle m’a redonné mon enthousiasme.
Oui. Je me reconnais totalement dans la musique de Nathan et James. Non que je me sente influencé, pu que j’essaie de les copier. James Holden est mon producteur et mon DJ favori ces deux dernières années. Nous avons joué pas mal ensemble et il m’a offert de tourner avec lui pour la sortie de mon album
Ce label a imposé un sens mélodique très fort. Beaucoup de gens ont copié cela maintenant. Tout le monde veut faire des tracks electro dotés d’une énorme mélodie. Border, par le biais de James a également a apporté une complexité dans la programmation, la production. Nathan a apporté la mélodie et James cette complexité et densité dans la programmation.
Aujourd’hui, beaucoup de producteurs font cela. Mais à l’époque, c’était nouveau et sonnait différemment. Le challenge à présent c’est de parvenir à aller plus loin.
Oui. Je ne sais pas si ma musique est particulièrement hypnotique ou psychédélique, moins en tout cas que celle de james. Mais je pense que nous avons sen commun d’être plus influencés et nourri par la musique du passé et de cette époque, plutôt que par de sons et une esthétique futuriste.
Non, pas vraiment. Mais quand j’ai su que Border le sortait, j’ai su que ça allait quand même marcher. Le label était très hype et surtout ne sortait que très peu de maxis. Tous marchaient assez bien. Je pense que si j’avais sorti ce track sur un autre label, il aurait eu une histoire différente. Je pense que ce titre est sorti sur le bon label, au bon moment. Je ne le trouve pas différent ou meilleur que d’autres tracks que je produis.
Autour de
Oui ! J’écoute autant de groupes à guitares de que musique électronique. Et peut être même plus parce que j’entends tellement d’electro quand je joue le we, qu’ensuite j’ai envie d’autre chose. En ce moment, je n’écoute spas trop les trucs du moment, les groupes electro rock, ça me gonfle. J’aime beaucoup the Ponys, ils sont de Chicago ; c’est pop, très psychélique. Ils ont un super son de guitare.
Quand j’ai commencé à faire de la musique, je n’ai pensé consciemment à prendre plusieurs identités, à en faire sous différentes identités. Je produisais des tracks et ce sont les différents labels pour qui je bossais, qui, petit à petit m’ont poussé à faire ça. Ils voulaient que les choses soient très claires, séparées. Je pense qu’aujourd’hui, la musique a pas mal changé de ce point de vue. En ce moment, j’ai surtout envie de faire de la musique pour Border, avec Fairmont.
Non. Je crois que je suis plus un party animal. Je me sens plus en phase avec Fairmont. Produire des sons agréables, tenter de me sentir bien dans ma vie, de mener une vie agréable. Pas d’être dans le chaos.
Pour moi 2007 n’est pas la meilleure année de l’histoire de la musique mais cela ne signifie pas que 2008 ne le sera pas. Il y a de très bonnes choses qui sortent. Le vrai problème cette année je trouve, et en particulier dans la scène techno, c’est que les djs et producteurs essaient trop de faire plaisir au public, au détriment de la musique. Ils sont plus préoccupés par le fait de réussir leur soirée que de jouer de la bonne musique. Trop de gens se contentent de copier le son Minus, le son Border Community au lieu de se demander ce qu’il y aura après.
No comment ! ce n’est pas mon son. Peut être si c’étit sorti il y a quelques années.. mais là je suis trop vieux, c’est trop fort pour moi. Au Canada, ça cartonne. C’est la musique parfaite pour ce pays où tout ferme à deux heures. Tu vas au bar, tu bois, t’écoutes Justice et après tu dors!
Oui, beaucoup dans le sud de France. J’ai joué au Pulp deux fois, une fois avec Jennifer l’autre avec Siskid. J’adore jouer au Rex. Je m’y amuse toujours beaucoup ; le son est génial et le staff est super sympa.
Oui. Depuis que Gazebo est sorti en gros. Je ne suis pas riche, mais je peux payer mon loyer et arrêter de me stresser avec ça. Je peux refuser des dates, prendre du temps pour moi, comme ces trois mois pour faire l’album. La dernière fois que j’ai eu un job c’était il y a cinq ans. Mais je pense que je ne pourrais pas vivre de la même façon à Paris. C’tes Berlin qui permet ça.
C’était le nom de la voiture que mon père conduisait quand j’étais petit. C’est une marque, comme Ford. C’était une assez mauvaise voiture je crois. ? c’est aussi le nom d’une chaîne d’hôtels. Si tu tapes sur Google, tu vas tomber dessus !
Je ne sais pas. Ce sont les autres qui peuvent dire ça. Je ne peux pas penser comme ça. Je m’habille , et fais de la musique en suivant mes envies, ce que je suis.
Dans l’histoire de la musique, quelles sont les femmes qui t’ont influencé ? Musicalement, dans leur style ?
Oui. Mais
Pour l’instant la musique m’apporte énormément.mais si tu deviens très bon, tout d’un coup tu deviens étrangement seul. Je ne sais pas trop si j’ai envie de devenir bonne à ça ou rester avec tout le mo
Tu réalises toi-même tes vidéos clips?
J’essaie de collbarorer . Pour la vidéo de Boys c’était super marrant. Je suis allée en Jamaique et j’ai fait une vidéo avec des gens là bas. Je n’ai pas envie de faire des vidéos de façon classique. J’ai envie de choses plus expérimentales. Pour Jimmy, les gens de la maison de disque m’ont dit « on parie que t’es pas capable de faire uen pop song, parec que tu en as besoin d’une pour les charts ». ça m’a rendu malade ! Je leur ai dit ok mais je vais vous faire du Abba. Sur la vidéo je voulais aussi jouer avec cette image pop. Ils voulaient que je sois une gentille fille, douce, et tranquille. Et je les ai laissés faire sur le coup. Parce que c’est assez intéressant de voir comment les autres vous perçoivent. Mais mon prochain clip sera beaucoup plus alternatif. Je pense que je le ferai sur I Chat. Je l’ai fait pour Bamboo Banga. J’ai joué la chanson sur mon laptop pendant quej’étais sur I chat.J’ai intégré le son de la vidéo dans la chanson. Elles sont intrinsèquement connectées.
ça va , ça vient. Tu dois tout prendre avec le sens de l’humour. J’oscille entre sens de l’humour et être bitch. (COMMENT ON traduit ? : salope, n’en faire qu’à ma tête). Tu ne peux pas l’éviter, c’est super dur d’être une femme dans l’industrie. Si tu veux en faire partie, tu dois être super forte, dure. Tu dois être bonne dans absolument tout ce que tu fais : tant le domaine de la création que de l’image. Tu dois être consciente de tout ce que ça implique. Mais j’ai l’impression que les femmes utilisent les deux parties de leur cerveau. ? Björk a vraiment réussi ça. Quand tu es une femme, tu as toujours davantage de choses à prouver.
Te définirais tu comme une artiste politique ?
Ma vie m’a rendue comme ça. Je n’ai pas choisi de l’être. Je trouve la politique ennuyeuse, et cette chose ennuyeuse a affecté ma vie d’une façon incroyable. Donc je suis dedans et me voilà.